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Le 18 de la rue de l'Assomption (75016)


Cet immeuble d’habitation, réalisé en 1925 par Charles Lemaresquier, fut aussi celui où habita le metteur en scène Christian-Jaque (V. Perez, P. Durant : Le Paris du cinéma ; Favre, 2011, p. 266). Riche en ornements (pilastres, consoles, balcons de pierre) et sans audaces particulières, est coiffé d’une étonnante sculpture centrale, figurant une tête d’homme chevelu et barbu, couronnée de pampres et dotée d'un gros nez et de yeux globuleux. On pense à Bacchus, mais pourquoi le sculpteur (resté anonyme) lui fait-il recracher de la bouche ce qui paraît être un rejet ou une vomissure ? Serait-ce que notre homme ou notre dieu utilisait ce procédé d’ivrogne consistant à vomir exprès pour se vider l’estomac et pouvoir boire ensuite davantage encore ?

Et si cette interprétation est exacte, pourquoi le sculpteur s'est-il imposé ce sujet qui, outre qu'il est plutôt répugnant, se double d’une difficulté technique pas très bien surmontée : figurer, tout en le figeant dans la pierre, ce qui est censé être un jaillissement liquide. Même Michel-Ange n’était pas parvenu à sculpter la lumière irradiant du front de Moïse !

L'immeuble est commenté également in :

http://vincentthe2.blogspot.fr/2006/06/rue-de-lassomption.html

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