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"Ce qui semblera la Belle Epoque aux hommes de l'an 2000..."

  • Photo du rédacteur: La Stryge
    La Stryge
  • 9 mars 2019
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 janv.


20 février 1970. - On nous parle quelquefois de la “Belle Époque”, située un peu au hasard vers 1900 ou 1920, parce que les années se brouillent dans la mémoire universelle comme dans le cerveau d'un vieillard, mais la Belle Epoque, nous y voilà et, nous sommes dans ce qui semblera la Belle Epoque aux hommes de l'an 2000. Il règne encore beaucoup de libertés dans notre monde occidental. Beaucoup des valeurs du XIXe siècle ont encore cours. On fait des livres, on va au spectacle, et dans vingt ans, que restera-t-il de cela ? (J. Green, Ce qui reste de jour, Journal 1966-1972 ; O.C., Biblioth. de la Pléiade, 1977, t. 5, p. 552-553).


1 commentaire


Guest
10 juil.

Merci pour cette analyse profonde de l'œuvre de Julien Green. Il est fascinant de voir comment son rapport à la langue française, qu'il maîtrisait parfaitement malgré ses origines américaines, transparaît dans ses écrits les plus intimes.


L'influence des écrivains du Sud américain sur Green


Ce qui frappe particulièrement dans l'œuvre de Green, c'est sa capacité à fusionner la tradition gothique sudiste avec la psychologie française. Contrairement à William Faulkner ou Flannery O'Connor, Green transpose cette atmosphère oppressante du Sud dans des décors français, créant une synthèse unique entre deux cultures littéraires.


"L'écriture est pour moi comme porter une robe aux couleurs profondes, elle me transforme et me révèle à moi-même" - réflexion personnelle inspirée par les journaux de Green

Cette…


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