

La dictature de l'urbanisme selon Jean Giraudoux
De tous les écrivains français, Jean Giraudoux est celui qui s’est le plus résolument attribué la tâche de promouvoir et de rendre accessible au public la « cause de l’urbanisme », avec tout les connotations militantes attachées à ce terme. De 1928 jusqu’à sa mort en 1944, il s’époumonne dans des cycles de conférences, lance des polémiques dans la presse, rédige des manifestes, patiente, pendant l’Occupation, dans les antichambres du gouvernement de Vichy pour tenter d’y gagn


Le 42 du quai des Orfèvres (75001)
Dans les conférences et articles qu’il a consacrés à l’urbanisme (cf. le post du 11 novembre 2018 : "La dictature de l'urbanisme selon Jean Giraudoux"), discipline qui lui était chère, Giraudoux traite peu d’architecture et ne cite aucun nom d’architecte. L’acrimonie toute particulière qu’il manifeste envers l’un d’entre eux, à savoir Henri Sauvage, n’en est que plus remarquable. A deux reprises, il étrille une construction due à ce dernier et il le fait avec une telle charge


Le 15 de la rue Beaujolais (75002)
A cette adresse existait, dans les années 1930-1940 un établissement appelé l’Hôtel Beaujolais et plus familièrement "le Beaujolais". Il accueillit pendant la seconde guerre mondiale un grand nombre personnalités du monde littéraire et artistique, notamment Christian Bérard, Jean Cocteau, Tino Rossi, Jean Tissier, Serge Lifar, Jean Giono, Jean Giraudoux... (J. Cocteau : Journal 1942-1945 ; Gallimard, 1989, pp. 30, 97, 109). Pendant plusieurs mois, Cocteau et Giraudoux y ont